
« Nous n’avons jamais eu de problème, pourquoi investir dans la cybersécurité ? »
Voilà une phrase que les experts de Gen&sis entendent régulièrement… et qui traduit une idée reçue dangereuse : tant qu’un incident n’est pas arrivé, il n’est pas nécessaire de s’en préoccuper.
Or, en 2025, la réalité est tout autre. Les cyberattaques ne sont plus des événements rares ou réservés aux grandes entreprises. PME, ETI, collectivités locales, associations : toutes les organisations sont des cibles potentielles.
Pourquoi ? Parce que les cybercriminels ne ciblent pas uniquement « les gros poissons ». Beaucoup d’attaques sont automatisées, lancées en masse par des logiciels capables de scanner Internet à la recherche de failles connues.
Ces méthodes de “scan” permettent de vérifier les ports ouverts, les accès mal protégés, les logiciels non à jour… Les attaquants intègrent également dans leurs outils des identifiants et mots-de-passe issus de bases de données piratées. La généralisation d’outils d’IA permet également aux attaquants de réaliser des attaques de phishing très personnalisées à grande échelle : messages trompeurs, pièces jointes corrompues, QR codes malveillants, etc.
👉 Cela signifie qu’une petite entreprise peut être prise pour cible simplement parce qu’elle est vulnérable, et non parce qu’elle est stratégique.
Les motivations varient – financières (ransomware, vol de données), concurrentielles (espionnage industriel), politiques (cyberactivisme) – mais le résultat est toujours le même : une entreprise fragilisée, parfois durablement.
🚨 Le coût réel d’une cyberattaque
Attendre l’incident pour agir, c’est s’exposer à un coût bien supérieur à celui de la prévention.
Quelques chiffres marquants :
- Le coût moyen d’une cyberattaque pour une PME dépasse 100 000 €
- Dans 60 % des cas, l’entreprise victime ne parvient pas à se relever totalement dans les 6 mois.
- Lorsqu’une entreprise est victime d’une attaque, son profil risque auprès des assurances augmentent, cela implique une augmentation de la prime.
Mais réduire la cybersécurité à une question de budget est insuffisant.
👉 Au-delà des pertes financières directes, il faut aussi compter :
- La réputation écornée : un client finit toujours par apprendre que ses données ont été exposées
- La confiance ébranlée : partenaires, investisseurs et salariés doutent de la capacité de l’entreprise à protéger ses actifs.
- Les opportunités perdues : la perturbation des services ou la perte de données nécessaire au fonctionnement de l’entreprise peuvent entraîner des pertes d’opportunités et ralentir l’activité de l’entreprise longtemps après l’incident.
En clair : un incident mal géré peut coûter bien plus cher que plusieurs années d’investissement en prévention.
🧩 De la réaction à l’anticipation
Trop souvent, les dirigeants abordent la cybersécurité sous l’angle du « pare-feu » ou de « l’antivirus ».
Ces outils sont nécessaires, mais ils ne suffisent pas.
Car un incident cyber, c’est aussi :
- Un employé qui clique sur un mail frauduleux en croyant ouvrir une pièce jointe urgente.
- Une fuite de données clients sur un drive partagé non sécurisé et surtout non connu du management.
- Une erreur de paramétrage dans un logiciel collaboratif utilisé par toute l’équipe.
- Une sous-traitance mal sécurisée qui devient la porte d’entrée de l’attaque.
👉 La première ligne de défense, c’est l’organisation.
La cybersécurité n’est pas qu’un sujet technique : c’est une démarche globale, qui implique aussi bien la direction, les managers, les salariés que les partenaires.
Anticiper, c’est donc :
- Mettre en place une gouvernance claire de la cybersécurité.
- Sensibiliser et former régulièrement ses équipes, car l’humain reste la faille la plus courante. (Nous avons précisément détaillé ce point dans notre dernier billet)
- Intégrer la dimension cyber dans chaque nouveau projet (logiciel, outil, partenariat).
- Définir une stratégie de réponse pour savoir quoi faire le jour où un incident survient.
🎯 Pourquoi l’anticipation est gagnante ?
Une stratégie proactive permet :
- Réduction du risque : moins de failles, moins d’opportunités pour les attaquants.
- Réaction plus rapide : en cas de crise, les décisions sont prises avec méthode, sans improvisation ni panique.
- Confiance renforcée : vos clients, partenaires et investisseurs savent que vous prenez la cybersécurité au sérieux.
- Résilience accrue : l’entreprise ne se contente pas de survivre, elle repart plus vite et plus forte.
En résumé : attendre l’incident, c’est s’exposer à un chaos coûteux. L’anticiper, c’est construire une organisation plus solide, plus compétitive et plus digne de confiance.
Bref, la cybersécurité n’est pas un coût, mais un investissement stratégique.
📌 Former les dirigeants : une nécessité
Gen&sis et Upskilling partagent une conviction : la cybersécurité ne peut pas être laissée aux seuls experts techniques.
Les dirigeants et managers doivent comprendre les enjeux, intégrer la cyber dans leurs décisions stratégiques et savoir piloter leur organisation en cas de crise.
C’est pourquoi nous avons conçu la formation :
Diriger son entreprise en intégrant les enjeux de cybersécurité dans ses processus et ses projets
🎯 Objectifs :
- Comprendre les risques cyber et leurs enjeux stratégiques
- Anticiper les menaces pour protéger votre organisation
- Décider avec assurance en cas de crise et renforcer la résilience de votre entreprise
💡 Une formation pensée pour les dirigeants, managers et responsables de projets qui veulent transformer la cybersécurité en un véritable levier de confiance et de performance durable.